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Présentation

  • : Le Sang des Femmes
  • : BIENVENUE dans ce blog, qui fait suite à un cycle radiophonique menstruel consacré aux mentruations. Emission "Les Petits Papiers", sur les ondes de Canal Sud Radio 92.2FM à Toulouse. Proposé par Fatima Guevara, Isabel S., S. Bockel & Or-Or.
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NEW : Le SANG des FEMMES II

:::::: NEW :::::: Pour continuer de vous instruire sur les menstruations voici la suite de ce blog

sur "Le SANG des FEMMES II", et l'adresse la voilà : http://lesangdesfemmes2.blogspot.com

:::::: NEW :::::: avec les rubriques habituelles et l'actualité des menstruations : le marketing des menstruations, les innovations ...

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MENSTRUES Vs DOKTOREN


No Menstru Area : supprimer les menstruations
Un extrait de
"Les menstruations sont-elles dépassées ?" par Kathleen O'Grady
en pdf  ici :
http://www.cwhn.ca/ressources/menstruation/menstruation.pdf

  (...) Pour les universitaires comme Emily Martin, auteure de Woman in the Body, l'ouvrage d'Elsimar Coutinho est un exemple des modèles normatifs à l'ouvre dans le discours scientifique, en particulier en ce qui concerne le corps des femmes, lequel perçu comme une aberration par rapport à la norme « masculine »  . 

  Les menstruations, selon la conception de Coutinho, sont vues comme étant un phénomène « anormal », c'est-à-dire « pathologique », une « maladie » que le corps médical doit s'efforcer de traiter. La science travaille activement à parfaire le corps humain, mais c'est un corps qui n'est décidément pas conçu à l'image de la femme.(...)  . 


  (...) Margie Profet fait tout d'abord remarquer que le sang menstruel diffère du sang ordinaire dans sa composition car il contient notamment des cellules immunitaires appelées « macrophages », capables de lutter contre les pathogènes présents dans la cavité utérine. C'est sur cette dernière constatation que la chercheure fonde l'hypothèse suivante :

« Les menstruations servent à protéger l'utérus et les trompes de Fallope de la colonisation par les pathogènes » ou bien ...

  Les règles auraient, par conséquent, une fonction purificatrice, servant à protéger les organes reproductifs féminins des contaminateurs. Et quelle est la source de ces pathogènes? Les hommes, bien sûr, répond sans hésiter la chercheure : « Le sperme est un vecteur de maladie » (p. 335). Les femmes actives sexuellement doivent disposer d'un moyen de se protéger des infections pouvant être transmises par les rapports sexuels. Les règles ne seraient donc qu'un signe de la guerre entre les sexes - un moyen naturel pour les femmes de se protéger des hommes.


  Selon la perspective de Margie Profet, la suppression forcée des menstruations serait néfaste pour la santé de la femme, plutôt que bénéfique, parce qu'elle interférerait avec la capacité naturelle de l'organisme de se défendre contre les pathogènes : « L'utérus semble conçu de manière à accroître le saignement s'il détecte une infection. ce qui laisse croire que comprimer artificiellement les pertes menstruelles provoquées par une infection pourrait être contre-indiqué » (p. 355).

  Les critiques de Margie Profet, nombreux, répliquent qu'au contraire, le sang menstruel fournirait

est-ce un un terreau parfait pour quantité de micro-organismes

sexuellement transmissibles ?

et, en outre, qu'une femme serait plus susceptible de contracter un large éventail d'infections vaginales pendant ses règles qu'à tout autre stade de son cycle. Margie Profet se dit d'accord avec le fait que certains micro-organismes abondent pendant les menstruations, tout en soumettant que, si les êtres humains ont évolué de façon à maximiser la survie de l'espèce, on peut en dire tout autant des pathogènes. La menace constante que représentent les maladies transmissibles sexuellement ne fait que mettre en lumière le fait que le combat que nous livrons contre les bactéries, depuis le début de l'évolution, est loin d'être terminé.

  Dans un ouvrage récent intitulé The Curse : The Last Unmentionable Taboo [Les menstruations, le dernier tabou], Karen Houppert, journaliste au Village Voice, apporte une nouvelle dimension au débat. Après avoir recensé les études menées sur le choc du syndrome toxique et les autres troubles liés à la santé génésique (dont l'infertilité et l'endométriose), l'auteure suggère que

bon nombre de ces maux sont peut-être causés par les quantités résiduelles de dioxines contenues dans la plupart des tampons et des serviettes périodiques - ces composés chlorés qui rendent nos accessoires de « protection hygiénique » plus blancs que blancs. À la lumière de cette hypothèse, on peut se demander en effet si l'agent responsable des maladies infectieuses, au lieu d'être les menstruations, comme le prétendent les critiques de Margie Profet, ne serait pas véritablement ces méthodes de « traitement » des règles et leurs effets sur la fonction immunitaire naturelle.(...)


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